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Si la nuit est censée être reposante et bénéfique pour tous, elle peut se trouver entrecoupée de cauchemars ou de terreurs nocturnes. Comment accompagner un enfant qui se réveille en criant ? Comment gérer le cauchemar de bébé ? Découvrez quelques pistes dans cet article.
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Pendant une nuit de sommeil, on traverse plusieurs cycles d’environ 90 minutes chacun.
Ces cycles comprennent 3 phases :
Les cauchemars ont tendance à se produire pendant la phase de sommeil paradoxal, moment où le cerveau est le plus actif, similaire à un état d’éveil. Les rêves, dont les cauchemars font partie, ont leur point d’apparition le plus fréquent durant cette phase.
Les terreurs nocturnes sont fréquentes chez les enfants âgés de 18 mois à 4 ans. Elles se déclenchent généralement pendant la phase de sommeil profond, 1 à 2 heures après que l’enfant se soit endormi.
Ces épisodes sont caractérisés par une angoisse intense chez l’enfant, qui peut crier, avoir des propos incohérents, être agité, agressif et ne pas apprécier les contacts physiques. Les yeux de l’enfant peuvent être ouverts, mais il a un regard vide.
Les terreurs nocturnes sont similaires au somnambulisme et ne durent généralement que quelques minutes, sans que l’enfant en garde de souvenirs.
Les cauchemars, quant à eux, surviennent généralement pendant la phase de sommeil paradoxal, à partir de 18 mois. Ils sont souvent basés sur des événements vécus durant la journée et reflètent les peurs ou les tensions accumulées par l’enfant.
Les cauchemars peuvent être influencés par des événements tels qu’une naissance, un déménagement, la séparation des parents, l’entrée à l’école ou des images vues à la télévision. Contrairement à la terreur nocturne, l’enfant se souvient de son cauchemar, ce qui peut l’empêcher de se coucher. Bien qu’ils soient désagréables, les cauchemars ont cependant un impact positif sur le développement psychologique de l’enfant en lui permettant d’évacuer ses peurs.
Lors d’une terreur nocturne, l’enfant se trouve dans un état proche du somnambulisme. Il ne réagit pas aux sollicitations de l’adulte. Il est endormi, même s’il a les yeux ouverts. Il serait donc vain de tenter de le réveiller.
En tant que professionnel de la petite enfance ou parents, l’important est de veiller à ce que l’enfant ne se blesse pas. En effet, les terreurs nocturnes peuvent rendre l’enfant agité.
Un enfant qui fait un cauchemar peut aussi avoir un sommeil agité, mais généralement il se réveille. Votre rôle est de le rassurer en le prenant dans vos bras pour l’apaiser. Communiquez avec l’enfant, dites-lui que vous êtes là pour lui. S’il peut s’exprimer, demandez-lui de vous expliquer son cauchemar et servez-vous de ce mauvais rêve pour évoquer des choses agréables. Rappelez à l’enfant que le cauchemar est le fruit de son imagination.
Les enfants peuvent avoir peur du noir, ou d’un monstre qui pourrait se cacher sous leur lit ou dans le placard. Faites le tour de la chambre avec lui pour lui prouver qu’il peut dormir sur ses deux oreilles. Pour calmer sa peur du noir, vous pouvez lui laisser une petite lumière.
En tant que parents, évitez toutefois de prendre votre enfant avec vous dans le lit. Cela pourrait renforcer l’idée qu’il a de croire qu’il y a quelque chose à craindre dans sa chambre.
En journée, vous pouvez proposer à l’enfant de faire des dessins pour tenter d’expulser ses angoisses liées au cauchemar.