à distance mais
plus proche que jamais !
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La journée en crèche est marquée par les incontournables transmissions du matin et du soir. Véritable moment d’échange entre les parents et les professionnels, elles sont très importantes et ne sont pas aussi anodines qu’elles en ont l’air. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur les transmissions en crèche, leur importance et comment les réussir.
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Les transmissions sont des moments d’échange entre les parents et les professionnels. Elles ont lieu le matin lorsque l’enfant arrive et le soir quand il repart. Elles permettent de faire le relais entre la maison et la crèche, pour assurer une continuité dans la prise en charge de l’enfant.
Les transmissions permettent de faire le point sur les besoins physiologiques de l’enfant : sommeil, alimentation, change, soins, santé, etc. Elles ne concernent pas seulement les informations relatives à la santé physique de l’enfant. Elles abordent aussi les aspects émotionnels et comportementaux.
Les professionnels de la crèche peuvent informer les parents des progrès de l’enfant en termes de socialisation, de communication, de motricité fine, parler de sa curiosité ou encore de son autonomie. Les parents peuvent également informer les professionnels de la crèche des difficultés rencontrées à la maison qui pourraient avoir un impact sur le comportement ou les progrès de l’enfant à la crèche.
Les transmissions en crèche sont des moments importants pour établir une relation de confiance entre les parents et les professionnels de la crèche, qui permet de s’assurer que les besoins de l’enfant sont pris en compte. Les professionnels de la crèche peuvent utiliser les informations fournies par les parents pour adapter les activités et les interactions avec l’enfant afin de favoriser son développement et son bien-être. Les parents, quant à eux, peuvent utiliser les informations fournies par les professionnels de la crèche pour comprendre les expériences et les interactions de leur enfant pendant son temps en crèche, et pour mieux soutenir son développement à la maison.
Généralement, la question des transmissions est développée en équipe, afin d’harmoniser les pratiques et de respecter le projet pédagogique.
Dans tous les cas, les transmissions ne doivent pas être négligées. Elles nécessitent un grand sens de l’observation, pour retranscrire la journée de l’enfant. Parfois, la personne qui fait les transmissions le soir n’est pas celle qui a rempli le cahier de transmissions. Il est donc important de prendre un temps en équipe, par exemple lors de la sieste des enfants, pour faire un point oral sur le déroulement de la journée. En effet, les transmissions se font également entre professionnels !
En crèche, tout comme les enfants, chaque parent est différent ! Certains seront friands d’anecdotes sur les activités, le développement ou l’interaction avec les autres enfants. D’autres ne voudront entendre que les informations liées à l’alimentation, au sommeil. À vous de réussir à adapter vos transmissions en fonction des attentes des parents. En revanche, si vous axez toujours vos transmissions sur ce que le parent veut entendre, il pensera également que c’est ce que vous attendez de lui lors des transmissions du matin. L’idéal est donc de réussir à le contenter sur le sujet qui l’intéresse, sans oublier de mentionner le reste de la journée.
Lors des transmissions en crèche, il faut réussir à trouver le juste milieu pour ne pas en dire trop. L’important est de rendre la discussion constructive. Certaines transmissions ne sont pas faciles à faire, car les professionnels doivent faire part d’un événement compliqué : l’enfant a mordu, il a du mal à jouer avec les autres, etc.
Pourtant, il est nécessaire d’en informer les parents, afin qu’ils puissent eux aussi observer leur enfant à la maison. Certains incidents ou comportements sont le témoin d’un mal-être ou d’une angoisse.
D’autre part, lorsqu’un enfant a été mordu par un autre, il n’est pas facile d’en faire part aux parents. Les professionnels appréhendent souvent leurs réactions et craignent qu’on leur reproche d’avoir été négligents. Dans ce cas de figure, le professionnel ne doit pas nommer l’enfant qui a mordu. Si les parents vous reprochent un manque de vigilance, expliquez-leur que les morsures arrivent très rapidement, que vous avez accompagné leur enfant et expliqué à son camarade ce qu’il pouvait faire et ne pas faire à la crèche.
De bonnes transmissions demandent une grande capacité d’écoute, de l’empathie et de la bienveillance.