plus proche que jamais !
Le syndrome du bébé secoué (SBS) est une problématique sérieuse qui touche aussi bien les parents que les professionnels de la petite enfance. Dans cet article, nous verrons ce qu’est le SBS, comment le prévenir dans les structures d’accueil de jeunes enfants et comment agir en cas de suspicion de secouement.
Vous souhaitez travailler auprès des enfants de 0 à 6 ans ? Découvrez la Préparation au CAP AEPE (Accompagnant Éducatif Petite Enfance) de CFA Espace Concours !
Le syndrome du bébé secoué (SBS), ou traumatisme crânien non accidentel (TCNA), est une forme de maltraitance infantile causée par des secousses violentes et répétées d’un nourrisson ou d’un jeune enfant. Ces mouvements brusques peuvent entraîner des lésions cérébrales graves, voire mortelles.
Le syndrome du bébé secoué se caractérise généralement par des symptômes tels que :
Le secouement est un geste intentionnel et volontaire commis par un adulte désemparé par les pleurs et les besoins d’un bébé.
Secouer n’est pas jouer, secouer n’est pas calmer. Ne secouez jamais un bébé !
Les enfants de moins de deux ans sont les plus vulnérables au syndrome du bébé secoué, en raison de la faiblesse de leur cou et de la fragilité de leur cerveau en développement. Toutefois, les enfants jusqu’à l’âge de cinq ans peuvent également être touchés. Il est essentiel de comprendre ce qu’est le syndrome du bébé secoué afin de pouvoir le prévenir et protéger nos enfants.
D’après l’association Stop bébé secoué, plus de 400 enfants seraient victimes du SBS chaque année. L’organisme précise que ces chiffres sont largement sous-estimés. En cause : le manque de diagnostic, puisque tous les cas de secouement ne sont pas recensés.
Ces données chiffrées sont issues de la Campagne « Stop Bébé Secoué », BEH, Santé Publique France, 2019).
Il n’y a pas de profil type. Tout le monde peut, un jour, secouer un bébé, quels que soient le genre, la catégorie socioprofessionnelle ou le milieu social.
La Haute Autorité de Santé (HAS) identifie toutefois des facteurs de risque :
La Journée Nationale du Syndrome du Bébé Secoué du 5 avril permet de sensibiliser le grand public et les professionnels de la petite enfance à cette problématique.
Cette journée a pour objectif de :
Cette journée est également l’occasion de rassembler les acteurs concernés par la prévention et la prise en charge du syndrome du bébé secoué, tels que les médecins, les professionnels de santé, les travailleurs sociaux, les professionnels de la petite enfance, les psychologues et les associations. Ensemble, ils échangent sur les meilleures pratiques, partagent leurs expériences et renforcent leurs compétences pour mieux lutter contre le syndrome du bébé secoué.
Des groupes de soutien, des consultations spécialisées et des services d’aide peuvent être présentés aux familles et aux professionnels afin de les accompagner dans cette épreuve.
Contacts utiles :