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Le métier de coiffeur est un métier exigeant, tant au niveau de la technique, de la communication, des horaires de travail ou encore de la variété des tâches à effectuer. Et oui, un coiffeur professionnel n’est pas seulement un technicien. C’est aussi un vendeur conseil, un visagiste et parfois même un psychologue !
Ses missions consistent principalement à identifier les envies, le budget et les besoins de sa clientèle et d’établir un diagnostic des cheveux et de leurs couleurs. Il doit avoir des compétences en morphologie pour visualiser tout de suite ce qui correspondra au physique mais aussi au style et au tempérament de ses clients. Ensuite, un coiffeur professionnel doit maîtriser toutes les techniques de coiffure les plus courantes :
Mais les missions d’un coiffeur ou d’une coiffeuse ne s’arrêtent pas là ! Son rôle est également de conseiller ses clients sur les soins à apporter à leurs cheveux après leur prestation et éventuellement leur vendre des produits de soin s’ils le souhaitent. Le ou la coiffeuse procède également à l’encaissement et à la tenue du fichier client. Il ou elle note tout l’historique des prestations qu’il ou elle a effectuées pour pouvoir les refaire si besoin ou les adapter aux nouvelles envies des clients. Une coiffeuse ou un coiffeur expérimenté aura aussi pour charge de former les apprentis et les débutants et de manager les équipes. Enfin, s’il ou elle est responsable de son propre salon de coiffure, il ou elle devra aussi gérer le côté marketing (vitrine, site internet), administratif et financier du salon.
Les compétences d’un coiffeur ou d’une coiffeuse sont nombreuses et variées.
Tout d’abord, les compétences techniques. Le coiffeur se doit de maîtriser toutes les techniques de coiffure de base : lavage, coupe, coloration, permanente… Si le coiffeur est titulaire du BP Coiffure, il pourra compter davantage de compétences, notamment en chignon, pose d’extensions et de perruques, ainsi que dans la taille et l’entretien de la barbe.
Le coiffeur détient aussi de fortes compétences en matière de vente. Il doit être capable de conseiller les produits capillaires adaptés à sa clientèle et les vendre. Cela fait partie intégrante de son travail que de vendre des produits : shampoing, soins, gels et parfois même parfum, maquillage… Il effectue ses encaissements et conseille également des prestations.
Le coiffeur est aussi un visagiste et sait reconnaître différentes morphologies. Il sait ainsi adapter ses prestations au profil du client. Il doit savoir également agencer ses vitrines et son espace de travail de telle sorte à ce qu’ils soient accueillants et vendeurs.
Le coiffeur est un bon gestionnaire. Il est capable de faire l’inventaire de son matériel, d’effectuer les commandes nécessaires auprès des ses fournisseurs, gérer son fichier clients…
Des compétences en marketing sont un plus car le coiffeur doit également mettre en place ses promotions, ses cartes de fidélité et pourquoi pas son image sur internet via un site internet ou via ses réseaux sociaux.
Le premier niveau de qualification pour exercer ce métier est le CAP Métiers de la coiffure. Le CAP Coiffure peut s’obtenir en deux ans après le collège ou en un an après un diplôme de niveau 3 minimum (CAP, BP, Bac pro…) Il offre toutes les compétences nécessaires à l’insertion professionnelle dans le secteur de la coiffure. Le CAP Coiffure est un diplôme d’État dont le programme est rédigé par l’Éducation Nationale. Il contient deux unités de compétences :
À travers ces enseignements, le futur coiffeur maîtrisera les techniques de coupes, de couleur, de coiffage et de mise en forme pour les hommes comme pour les femmes mais aussi la vente et le conseil aux clients comme le fonctionnement d’une entreprise de coiffure.
Le métier de coiffeur incluant une forte dimension pratique, l’apprentissage constitue une bonne manière de progresser rapidement. L’apprentissage permet d’apprendre le métier, les protocoles et les bons gestes à adopter en compagnie de véritables professionnels du métier.
L’alternance consiste donc à alterner entre cours théoriques et technologiques dans un centre de formation et périodes d’immersion professionnelle au sein d’une entreprise. L’apprenti est un salarié de l’entreprise, il touche donc un salaire qui est calculé en fonction de son âge. Les coûts de la formation sont pris en charge par l’OPCO dont dépend l’entreprise d’accueil.
De plus, l’apprentissage permet une insertion professionnelle plus efficace car il n’est pas rare que l’entreprise d’accueil choisisse d’embaucher son apprenti à l’issue de sa formation.
Le CFA Espace Concours vous permet de réaliser votre contrat d’apprentissage à distance. Toute la partie théorique peut être faite à distance, à l’endroit que vous souhaitez. La partie immersion en milieu professionnelle reste en présentiel. L’alternance à distance vous permet d’avoir un emploi du temps plus flexible et d’avoir un plus large choix concernant les lieux où se trouve votre entreprise qui n’a plus à dépendre de votre centre de formation.
Il existe également d’autres diplômes pour devenir coiffeur :
En début de carrière, le coiffeur débutant touchera l’équivalent du SMIC.
Au fur et à mesure de sa carrière et de son ancienneté, et s’il obtient plus de responsabilités, son salaire peut avoisiner les 2 000 € bruts mensuels. Un chef d’entreprise pourra encore toucher davantage. Le salaire tiendra compte du chiffre d’affaires enregistré par son salon ou son entreprise.
Ce chiffre d’affaires dépend, notamment, de la taille et de la renommée de la structure en question.
À L’issue de sa formation, le coiffeur peut travailler dans différents types de structures. Notamment les franchises comme Franck Provost, Dessange… Il existe également de nombreux salons de coiffure indépendants qui seront susceptibles d’embaucher un jeune diplômé. Le CAP Métiers de la coiffure, s’il ne permet pas d’ouvrir un salon de coiffure, permet tout de même à ses titulaires de se mettre à leur compte en tant que coiffeur à domicile. Seul le BP coiffure permet à ses titulaires d’ouvrir leur propre salon.
À l’issue de son CAP Métiers de la coiffure et après deux années d’expérience, si un coiffeur souhaite monter en compétence, l’obtention du BP Coiffure est la suite évidente de son parcours. Le BP Coiffure permet à ceux qui le souhaitent d’ouvrir leur propre salon de coiffure.
Pour évoluer dans son secteur, le coiffeur peut acquérir de l’expérience, continuer sa formation ou se former alors qu’il est en poste. Dans tous les cas, il pourra prétendre à davantage de responsabilités et notamment à des postes comme manager, qui pourront lui offrir un meilleur salaire.
Une appétence pour les matières scientifiques, notamment la biologie et la chimie sont un plus pour exercer le métier de coiffeur. En effet, les produits de coiffage et de soin mais aussi de coloration doivent être maîtrisés quant à leur composition et leur dosage pour obtenir les résultats escomptés.
Le coiffeur possède aussi une certaine dextérité manuelle. En effet, pour manier les ciseaux et autres rasoirs, mieux vaut ne pas être maladroit. Cependant, seules la pratique et l’expérience vous permettront d’acquérir ces qualités.
Outre l’habileté technique nécessaire dans ce métier, le coiffeur doit avoir des capacités de communications évidentes, notamment une grande écoute et une empathie certaine. Il doit aimer le contact avec les gens et se montrer aimable et présentable en toute circonstance. Le coiffeur doit également avoir un sens esthétique développé, une sensibilité aux couleurs et aux volumes.
Le métier de coiffeur demande également une bonne résistance physique. En effet, le coiffeur passe la journée debout et se doit donc d’être endurant et résistant.